La France présente sa stratégie pour l'avenir

Le métaverse doit rester pluriel et ouvert, à l'image des démarches menées avec internet, s'il espère devenir un succès, affirme un rapport français.

Un rapport sur les différentes approches potentielles du métavers commandité par les autorités françaises a été libéré Lundi. En plus de s'efforcer de définir le métaverse, le rapport propose également diverses façons d'intégrer la technologie dans la société.

Le métaverse contre le métaverse avec un M majuscule

Pour commencer, le rapport tente de créer une définition pratique du terme en fournissant certaines des caractéristiques essentielles. Selon le rapport, un métaverse est un monde virtuel immersif en trois dimensions partagé par les utilisateurs. Il a également souligné la nécessité pour ces mondes d'exister en temps réel et de persister même lorsque les utilisateurs ne sont pas présents.

Le rapport français a mis en évidence une certaine confusion quant à l'utilisation du métaverse en majuscule, qui est également fréquemment utilisé, de manière quelque peu interchangeable.

Il caractérise le terme "avec un M majuscule" comme un concept plus abstrait, décrivant des principes, au sein desquels des espaces métavers réels sont mis en œuvre. 

Questionner le récit de la Silicon Valley

La plupart des personnes que le rapport a consultées dans ses recherches ont souligné une prise de conscience grâce au changement de marque de Facebook en tant que méta-plateformes. Le PDG Mark Zuckerberg a fait le changement plus tôt cette année, dans le but de faire pivoter l'entreprise vers les technologies émergentes.

Cependant, le rapport indique que la subversion de l'image projetée du métaverse serait essentielle à sa mise en œuvre efficace dans la société.

« Il est essentiel d'interroger avec suspicion les visions contraignantes et restrictives portées par les autres, que ce soit par des acteurs privés comme Meta/Facebook ou par des puissances publiques étrangères, comme la Chine et la Corée du Sud, car ces visions pourraient façonner notre imaginaire et impacter notre quotidien. vies », explique le rapport.

D'autres acteurs de la Silicon Valley, outre Meta, ont également proposé des stratégies, même divergentes, sur la manière de poursuivre l'avenir des technologies immersives. Le rapport note que la plupart de ces acteurs de l'industrie adaptent leurs applications à un public plus professionnel.

Un exemple est celui de Meta partenariat avec Microsoft, dans lequel les services commerciaux de ce dernier seront disponibles via les plateformes du premier.

Droit public au métaverse

Afin d'empêcher la domination du métaverse par des organisations puissantes, le rapport a suggéré l'inclusion des institutions publiques dans son développement. Elle a également mis en lumière les risques inhérents à de nombreux autres écosystèmes numériques, notamment les réseaux sociaux, notamment le harcèlement et la désinformation.

Le rapport recommande d'utiliser l'approche adoptée à l'égard d'Internet comme modèle à suivre pour les autorités publiques. Celles-ci incluent le développement de protocoles ouverts et la création et le respect de certaines normes internationalement reconnues.

Pour que les pouvoirs publics fournissent des services communs et essentiels, le rapport recommande le développement du métaverse à travers des « briques interopérables ».

Cela signifie en fait que différentes entités doivent développer leurs propres applications de métaverse qui pourraient facilement être intégrées les unes aux autres. Le rapport a souligné comment l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) de France produit déjà des ensembles de données géographiques disponibles pour des applications immersives.

Des actionnaires pas encore convaincus

Pourtant, comme le rapport met en garde contre la domination du métaverse par les principaux acteurs de l'industrie, un lettre ouverte publié hier rapporte plutôt le mécontentement. Brad Gerstner d'Altimeter Capital a effectivement déclaré à Zuckerberg que les actionnaires ne se sont pas présentés pour son pari. 

Gerstner a souligné que la société avait manqué plusieurs objectifs financiers au cours de 2022 depuis son changement de nom en Meta. Par conséquent, en plus de réduire les effectifs de 20 %, il a recommandé à l'entreprise de limiter tout investissement supplémentaire dans le métaverse.

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Source : https://beincrypto.com/metaverse-france-sets-out-its-strategy-for-the-future-but-warns-of-industry-dominance/