La France autorise une banque pour les actifs numériques

La Société Générale obtient l'agrément pour exploiter des actifs numériques en France

La France s'avère être l'un des pays les plus favorables aux crypto-monnaies en Europe après la troisième plus grande banque du pays, Société Générale, a reçu l'autorisation d'offrir des actifs numériques à ses clients.

La décision du régulateur français, annoncée ces derniers jours, lui permet de stocker, vendre et échanger des actifs numériques.

Cette étape importante vers une réglementation plus favorable dans un grand pays comme la France fait suite à des décisions réglementaires similaires de l'Autorité des marchés financiers (AMF) pour les sociétés de cryptographie étrangères, notamment Crypto.com, Binance et Luno.

Pour ne donner qu'un exemple qui explique bien le climat favorable du pays envers le monde de la crypto, en juin dernier, Il Beaugrenelle dans le 15e arrondissement de Paris, qui compte 110 magasins, a annoncé qu'il accepterait à partir de mercredi les paiements en crypto-monnaie, l'une des premières cas en Europe et dans le monde.

Et il y a quelques jours la célèbre plateforme de crypto-monnaie Crypto.com, qui a entamé depuis longtemps une campagne promotionnelle dense notamment dans le monde du sport, a annoncé un investissement de 150 millions d'euros en France pour soutenir ses opérations dans le pays. Cela comprend l'établissement d'un bureau parisien comme base d'opérations dans la région européenne.

Binance, la plus grande bourse du monde a décidé d'investir 100 millions d'euros en France après avoir obtenu une licence pour opérer dans le pays. "La France est dans une position unique pour être le leader de cette industrie en Europe", a déclaré le PDG de Binance. Changpeng Zhao a déclaré depuis la scène du Paris Blockchain Week Summit en mars, ajoutant que la société disposait déjà d'une équipe d'environ 50 personnes dans le pays.

La Société Générale entre dans le monde de la cryptographie

Désormais, cette décision du régulateur français est un pas de plus vers une attitude différente de la part des régulateurs et des institutions financières et envers le monde des crypto-monnaies. 

Fondée en 1864 et avec des actifs de plus de 1.4 milliards d'euros en 2020, avec 117,000 66 salariés dans XNUMX pays dans le monde, c'est la troisième banque française et le sixième groupe bancaire en Europe, et certainement ce fait nouveau fera beaucoup de bruit dans le monde de la finance pas seulement en Europe.

La banque avait annoncé en septembre qu'il était prêt à lancer des fonds Bitcoin et crypto et des services de garde d'actifs numériques, un service qui est depuis longtemps demandé par les capital-risqueurs et fonds français, qui peinaient pour l'instant à trouver un tel service proposé par les institutions financières en le pays. 

Certains fonds, comme le fonds Ledger Cathay Capital de 100 millions d'euros, par exemple, ont été créés comme des véhicules précisément pour investir dans des actifs, tels que des actifs numériques, qui ne sont pas réglementés. Cette dernière décision de l'AMF signifie que les sociétés françaises de capital-risque cherchant à protéger leurs investissements dans les jetons peuvent désormais utiliser les services de l'un de ses opérateurs bancaires les plus connus.

Que le vent des crypto-monnaies semble tourner en France est également démontré par ce qui s'est passé en juin, lorsque le dépositaire de crypto-monnaie Metaco a annoncé qu'il s'associerait à Forge de la Société Générale, également de la Société Générale, ce qui montre qu'il veut devenir la banque de choix en le pays pour les actifs numériques, afin d'étendre ses capacités d'actifs numériques.

Cela montre également à quel point la France semble intéressée à devenir un véritable hub technologique européen pour les crypto-monnaies. Le pays transalpin a toujours adopté une réglementation très favorable aux start-up tech en général, créant des espaces et des financements et créant à Paris le plus important incubateur de start-up tech d'Europe.

La France se positionne comme un hub mondial pour les crypto-monnaies

La grandeur française est toujours restée frustrée par l'importance relative précisément en tant que place financière, par rapport à des places financières beaucoup plus importantes comme Londres, Francfort ou Zurich. C'est alors précisément là que les actifs numériques pourraient être l'outil pour faire de la France et de Paris un centre européen des crypto-monnaies, compte tenu du fait que dans d'autres pays, comme la Grande-Bretagne par exemple, l'attitude envers les crypto-monnaies et les actifs numériques est pour le moins essentielle. Enfin, la FSA, le régulateur de la Bourse de Londres, a interdit le fonctionnement de la plus grande bourse du monde, Binance.

Mais des doutes subsistent à cet égard alors que nous écoutons les points de vue de nombreux experts. Parmi eux se trouve Danièle Casamassima, PDG de Pure, qui déclare : 

"Pour être honnête, je ne vois pas Paris comme une future capitale de la cryptographie car elle n'a jamais été un grand centre financier. En matière de forex, la France est l'un des pays les plus démodés. Contrairement à l'Allemagne, au Royaume-Uni, à l'Italie, à la Suède, à la Pologne et même à l'Espagne, la France n'a jamais eu besoin d'être un pays très développé en termes d'utilisation d'instruments financiers.

Mais le PDG de Binance ne ressent pas du tout la même chose, qui pense plutôt que Paris est déjà en quelque sorte une sorte de hub technologique européen pour les crypto-monnaies et tous les actifs numériques : 

«Paris est probablement déjà le centre financier de la cryptographie en Europe et probablement aussi dans la plus grande partie du monde. Je pense que les ministres et les régulateurs ici en France ont apporté d'énormes contributions et contributions aux réglementations MiCA à venir.

En effet, il y a quelques semaines, le Mica, la réglementation des crypto-monnaies et des actifs numériques en Europe, a finalement été approuvée. Cependant, le nouveau règlement ne devrait pas entrer en vigueur avant 9 à 12 mois.


Source : https://en.cryptonomist.ch/2022/10/17/france-authorizes-bank-digital-assets/