Les États-Unis mettent fin aux tests ASAT anti-satellite ; appelle à un accord mondial

Un Standard Missile-3 (SM-3) est lancé depuis l'USS Lake Erie de l'US Navy sur un satellite non fonctionnel du National Reconnaissance Office le 20 février 2008 en tant qu'arme anti-satellite

US Department of Defense

Le gouvernement américain s'est engagé à mettre fin à la pratique des tests de missiles anti-satellites, a annoncé lundi le vice-président Kamala Harris, exhortant les autres nations à suivre son exemple.

Un test d'armes anti-satellites, ou ASAT, est une démonstration militaire dans laquelle un vaisseau spatial en orbite est détruit à l'aide d'un système de missile. Les pays effectuant des tests ASAT l'ont toujours fait en ciblant leurs propres actifs dans l'espace.

Les plans du déménagement ont été établis à la fin de l'année dernière, après que l'armée russe détruit un satellite défunt avec un ASAT le 15 novembre. Le test russe a créé des milliers de débris en orbite terrestre basse et a envoyé des astronautes de la Station spatiale internationale à l'abri lors de son passage à travers le champ d'éclats d'obus.

Lors de la première réunion de Harris en décembre en tant que président du Conseil national de l'espace, le vice-président a demandé au groupe de travailler avec d'autres agences et de créer des propositions qui établiraient de nouvelles normes de sécurité nationale dans l'espace.

L'engagement américain ASAT, qui coïncide avec la visite de Harris de la Vandenberg Space Force Base en Californie mardi, marque la première étape de cet effort. La Maison Blanche a souligné que "les États-Unis sont la première nation à faire une telle déclaration" pour mettre fin à ces tests.

À ce jour, quatre pays – les États-Unis, la Russie, la Chine et l'Inde – ont détruit leurs propres satellites lors de tests ASAT. Les États-Unis ont détruit un satellite pour la dernière fois en 2008, la marine américaine lançant un missile SM-3 modifié qui a intercepté le satellite USA-193 du National Reconnaissance Office défectueux.

Par ailleurs, la Maison Blanche a continué à promouvoir les accords d'Artemis, un accord international sur la coopération spatiale rédigé par la NASA et le département d'État sous l'administration Trump. À ce jour, 18 pays ont signé les accords, dont neuf depuis l'entrée en fonction du président Joe Biden.

Source : https://www.cnbc.com/2022/04/18/us-to-end-anti-satellite-asat-testing-calls-for-global-agreement.html