Deux façons pour le Canada de faire progresser la croissance verte et d'accélérer les efforts en matière de changement climatique

En mars 2022, le gouvernement du Canada a dévoilé son nouveau plan sur les changements climatiques réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40 % sous les niveaux de 2005 d'ici 2030 et atteindre des émissions nettes nulles d'ici 2050. Plan de réduction des émissions (ERP) comprennent 9.1 milliards de dollars canadiens de nouveaux investissements pour réduire la pollution et faire croître l'économie. Plus récemment, des mesures ciblées de réduction des GES, comme le Plan d'action pour le climat de l'aviation ainsi que Règlement sur les carburants propres, ont également été adoptées pour décarboniser les secteurs du pétrole et du gaz et des transports, qui représentent 27 % et 24 % de la émissions globales, respectivement. De plus, pour exploiter Le potentiel du Canada et répondre aux marché en croissance pour les batteries, qui devrait devenir plus grand que la valeur du marché pétrolier d'ici 2050, le gouvernement fédéral a élaboré un Stratégie des minéraux critiques qui vise à accompagner la transition vers une économie verte et numérique.

Cependant, d'après la décision du commissaire à l'environnement du Canada dernier rapport, atteindre et mettre en œuvre ces objectifs nationaux au maximum sera un défi compte tenu de la niveaux actuels d'émissions de GES et nécessitera des politiques plus concrètes et des innovations technologiques pour décarboniser l'économie.

De nouvelles recherches montrent comment le Canada peut faire progresser les efforts en matière de changement climatique et relever le défi d'atteindre des émissions nettes nulles d'ici 2050. Par exemple, l'étude de Farrpoint dernier rapport a noté que la politique numérique avait été négligée et qu'une meilleure utilisation en combinaison avec des solutions de technologie climatique pourrait réduire les GES du Canada par rapport aux projections actuelles jusqu'à 20 %, éliminant 120 mégatonnes par an. De même, le Canada doit débloquer le capital, notamment de la secteur privéet influence son expertise existante dans les domaines de l'exploitation minière, de la fabrication, de l'aviation et de la R&D pour construire l'infrastructure et développer des solutions pour l'économie nette zéro de demain.

Dans une série d'entrevues, d'éminents experts ont donné un aperçu de la façon dont les politiques numériques et les solutions de technologie climatique et le déblocage des investissements peuvent aider le Canada à réduire ses émissions de GES, à se développer à l'échelle mondiale des solutions compétitives, et atteindre des objectifs nets zéro.

Tirer parti des solutions numériques pour faire progresser les mesures de réduction des GES et d'atténuation du changement climatique

A rapport récent par le Conseil des technologies de l'information et des communications (CTIC) souligne que les progrès du Canada vers une économie verte sont à la traîne par rapport à ses pairs. Selon l'Université de Yale Indice de performance environnementale 2022, le Canada se classe au 7e rang du G7, et le l’Indice de performance en matière de changement climatique 2021 classe le Canada au 17e rang du G20.

Le rapport du CTIC souligne que l'économie numérique peut jouer un rôle important dans la construction d'un système économique durable et qu'en tirer parti peut offrir au Canada des occasions de s'améliorer et de progresser vers la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ces dernières années, d'autres grandes économies comme la États-Unis, Royaume Uni, Union européenne ainsi que Chine ont mis en œuvre des mesures pour relever les défis mondiaux tels que le changement climatique en intégrant des solutions numériques utilisant l'intelligence artificielle (IA) et l'apprentissage automatique (ML) pour stimuler leur compétitivité et leur transition vers une économie à faibles émissions de carbone.

Selon Sue Paish, PDG du Digital Global Innovation Cluster, "dans la transition vers une économie nette zéro, de nouvelles infrastructures telles que l'hydroélectricité, le solaire, l'éolien, l'hydrogène et d'autres installations génératrices d'énergie propre devront être construites pour décarboner les hautes -les secteurs d'émission tels que l'électricité, le transport et la fabrication/construction qui représentent la grande majorité des émissions de GES au Canada.

Elle ajoute : « Pour permettre à ces projets d'infrastructures propres de fonctionner plus efficacement ; les solutions numériques peuvent jouer un rôle de soutien et de complémentarité. En particulier, à mesure que l'alimentation électrique intermittente à partir d'énergies renouvelables est introduite sur le réseau et que la production distribuée devient plus importante, des solutions numériques peuvent être utilisées pour évaluer les modèles de consommation d'énergie et équilibrer l'offre et la demande d'énergie afin d'optimiser le réseau en termes de prix et de stabilité. .”

Ainsi, pour que le Canada moderniser les industries traditionnelles et faire progresser les objectifs nets zéro, note Paish, "une approche intégrée est nécessaire là où les solutions canadiennes de technologies propres et numériques sont largement intégrées à la production de projets d'infrastructure et d'énergie propres". Grâce à cette approche, souligne-t-elle, "les secteurs critiques, par exemple l'exploitation minière qui fait partie intégrante du développement des véhicules électriques, peuvent étendre leurs efforts d'exploration et d'extraction en utilisant des capteurs et l'IA pour trouver des minéraux tout en optimisant la consommation d'énergie".

De plus, compte tenu des mesures d'atténuation et d'adaptation nécessaires pour gérer les impacts à long terme du changement climatique, souligne Paish, "les solutions numériques et de données peuvent également fournir des informations précieuses qui peuvent aider les gouvernements à se préparer aux événements météorologiques extrêmes et grâce à l'utilisation des mégadonnées. l'analyse des capteurs et des satellites, améliorer la surveillance des pêches et des écosystèmes marins au Canada.

Libérer les investissements et élargir la collaboration pour développer des solutions innovantes

Selon les recherches menées par le Institut canadien du climat ainsi que Deloitte, plusieurs technologies éprouvées et émergentes ont le potentiel d'accélérer la transition énergétique du Canada dans les années à venir. Cependant, pour évoluer pleinement et développer des solutions compétitives à l'échelle mondiale, ces technologies nécessitent accès au capital, qui a été un défi pour les entreprises canadiennes de technologie climatique. Par exemple, un rapport de Technologies du développement durable Canada et Cycle Capital ont noté que par rapport à la taille des économies, l'investissement total en capital de risque avait été d'environ la moitié de ce qu'il devrait être par habitant au Canada par rapport aux États-Unis entre 2002 et 2015. Plus récemment, des entreprises américaines ont double surélevé l'investissement dans les technologies climatiques des entreprises canadiennes de technologies propres au cours des dix dernières années.

Avec la « l’Inflation Reduction Act » censé fournir 3x plus d'investissements par habitant aux États-Unis que ce à quoi le Canada s'est engagé dans sa plus grande récent budget fédéral, il sera nécessaire pour le Canada de trouver des moyens d'accroître l'accès au capital pour ses entreprises de technologie climatique afin de soutenir la concurrence à l'échelle mondiale et d'accélérer sa transition énergétique.

Alison Cretney, directrice générale d'Energy Futures Lab, a déclaré dans une entrevue : « Partout au Canada, nous voyons diverses régions développer des solutions de technologie climatique qui deviennent des opportunités attrayantes pour les investisseurs, par exemple, Hydrogénation en Alberta, la séquestration du carbone dans les Prairies et véhicules électriques, exploitation minière et fabrication de batteries en Ontario et au Québec.

Compte tenu de la diversité niveaux d'émission sectoriels Et différents mix et marchés énergétiques, Cretney note ainsi : « Pour soutenir la transition énergétique, le Canada bénéficiera de financement de la transition taxonomies en développement pour accélérer et débloquer les investissements en capital, en particulier pour la transition des secteurs et des régions à fortes émissions afin de contribuer à la décarbonisation et à l'adoption de modèles commerciaux plus verts.

Grâce à cette approche, ajoute-t-elle, "les industries à fortes émissions telles que le secteur pétrolier et gazier peuvent accéder à des capitaux pour réaffecter leurs actifs existants et hérités, qui souvent ne sont pas éligibles au financement durable, vers des technologies à faibles émissions comme la séquestration du carbone, l'hydrogène propre et des projets d'énergie géothermique.

Outre le financement de la transition, les recherches de Bereskin & Parr recommandé que le renforcement des lois sur la propriété intellectuelle, au niveau national et international, fournira des mécanismes supplémentaires aux investisseurs pour financer les solutions de technologie climatique, car les brevets facilitent l'accès aux marchés étrangers et réduisent le risque lié au besoin de dépenses en capital plus élevées et de capital patient.

Pendant ce temps, la Canada Cleantech Alliance (CCA) suggéré tirer parti d'outils financiers éprouvés comme actions accréditives débloquer des capitaux privés et réduire les risques d'investissement dans des entreprises, telles que le développement et le déploiement de technologies de réduction des émissions, en les incluant dans la liste des sociétés exploitant une entreprise principale en vertu du paragraphe 66 de la Loi de l'impôt sur le revenu. Ces modifications permettraient de considérer les dépenses pouvant être engagées en relation avec le déploiement de technologies de réduction des émissions comme des dépenses qualifiées et inciteraient à l'utilisation de technologies innovantes.

En tant que mesures complémentaires à l'investissement, particulièrement compte tenu de l'accent mis par le Canada sur le développement santé respiratoire exploitation minière, atteignant un net zéro réseau électrique et en expansion des énergies renouvelables, a souligné Cretney, "transparent divulgations climatiques combiné avec collaboration des parties prenantes qui comprend une participation au capital avec les nations autochtones sera important pour faire avancer les projets et les changements réglementaires - ce qui, par le passé, a pris du temps. Avec divulgation climatique rapports Devenant désormais partie intégrante du processus de diligence raisonnable pour les investisseurs, des informations transparentes des entreprises aideraient les investisseurs à allouer plus efficacement les capitaux pour les projets.

Dans le cas de l'exploitation minière, où 54 % des minéraux mondiaux sont situés sur ou à proximité des terres des peuples autochtones, Cretney a déclaré ce qui suit : « Pour que le Canada attire des investissements dans ces secteurs, les entreprises devront former des partenariats significatifs et mutuellement bénéfiques avec les communautés et les nations autochtones, et créer des opportunités pour réconciliation économique et la propriété du développement des ressources.

Divulgation: je suis un Membre au Energy Futures Lab et travailler chez Cycle Capital.

Source : https://www.forbes.com/sites/ankitmishra/2023/01/24/two-ways-canada-can-advance-green-growth-and-accelerate-climate-change-efforts/