L'Iran pend un manifestant lors de la première exécution par le régime après des manifestations antigouvernementales

Topline

L'Iran a exécuté un homme arrêté lors des manifestations anti-gouvernementales en cours qui balaient la nation, selon les médias d'État, la première utilisation connue de la peine de mort en relation avec les troubles alors que des groupes de défense des droits de l'homme mettent en garde contre des procès fictifs et des tactiques d'intimidation de la part d'un régime en mouvement pour annuler l'un des plus grands défis à son autorité depuis des décennies.

Faits marquants

L'Iran a déclaré avoir exécuté Mohsen Shekari dans le cadre des manifestations nationales contre le régime au pouvoir qui se sont propagées à travers le pays ces derniers mois, selon à plusieurs nouvelles points de vente citant les médias d'État iraniens.

Shekari prétendument bloqué une rue et blessé un agent de sécurité avec une machette lors de troubles dans la capitale iranienne de Téhéran en septembre.

Shekari apparemment a fait appel du verdict, qui a été confirmé par la Cour suprême iranienne fin novembre.

Mahmood Amiry-Moghaddam, directeur du groupe Iran Human Rights basé à Oslo, condamné Shekari et a dénoncé qu'il avait été "condamné à mort dans des procès-spectacles sans aucune procédure régulière".

L'exécution de Shekari doit avoir « des conséquences pratiques rapides au niveau international », a-t-il ajouté.

Nouvelles Peg

Des troubles civils secouent l'Iran depuis la mort d'un homme de 22 ans Mahsa Amini à la mi-septembre sous la garde de la police des mœurs du pays. Amini, qui aurait été détenue pour ne pas avoir respecté le code vestimentaire strict du pays pour les femmes, a été apparemment sévèrement battu et est décédé des suites de ses blessures, bien que les autorités affirment qu'Amini est décédé d'une crise cardiaque ou d'une maladie sous-jacente. Les manifestations, dirigées par des femmes, se sont propagées dans tout le pays et à l'échelle internationale, et représentent l'un des plus grands défis pour le régime iranien depuis des décennies. Les autorités ont violemment réprimé les manifestations, qu'elles ont qualifiées d'"émeutes" causées par l'influence étrangère. Des groupes de défense des droits de l'homme comme Amnesty International ont averti les autorités iraniennes qu'elles pousseront la peine capitale à travers des procès fictifs comme tactique d'intimidation pour réprimer l'opposition et réprimer le soulèvement. Le régime a apparemment a dissous la police des mœurs et envisagerait de modifier les lois sur le hijab obligeant les femmes à porter le voile.

Ce qu'il faut surveiller

Amnesty dit au moins 28 personnes, dont trois enfants, pourraient être exécutées en lien avec les manifestations. Au moins six personnes ont déjà été condamnées à mort dans des "procès fictifs", a déclaré le groupe de défense des droits.

Grand nombre

Au moins 475. C'est le nombre de morts dans le cadre des manifestations en Iran depuis mercredi, selon à l'Agence de presse des militants des droits de l'homme. Au moins 65 enfants ont été tués et plus de 18,000 XNUMX personnes arrêtées, a indiqué le groupe.

Lectures complémentaires

Mahsa Amini : l'étincelle qui a déclenché une révolution dirigée par des femmes (Forbes)

Source : https://www.forbes.com/sites/roberthart/2022/12/08/iran-hangs-protestor-in-regimes-first-execution-over-anti-government-demonstrations/