La saison 3 de "Harley Quinn" est plus du même chaos violent et sexy, et c'est très bien

Les trois premiers épisodes de la saison 3 de l'animation pour adultes de WB et DC Entertainment Harley Quinn vient de tomber sur HBO Max jeudi, posant un dilemme intéressant pour le spectacle. La finale de la saison 2 ressemblait à une fin de série parfaite, résumant des intrigues couvrant plusieurs dizaines d'épisodes et collant l'atterrissage sur la relation centrale de la série entre Harley (exprimé par Kaley Cuoco) et Poison Ivy (Lake Bell). Une fois la tension clé résolue, comment le spectacle avance-t-il?

Réponse : de la même manière joyeusement anarchique qu'il a gambadé au cours des deux saisons précédentes ! Attention: spoilers mineurs à venir.

Après avoir résolu son arc Big-Bad des saisons 1 et 2 et restauré une version du statu quo ante avec Gotham de nouveau sur ses pieds, Harley Quinn commence quelques nouvelles parcelles en mouvement. Le spectacle s'ouvre sur une scène de sexe entre ce qui semble d'abord être nos deux protagonistes, mais s'avère être un tournage porno rapide pour capitaliser sur la notoriété des célébrités. Il s'avère être un apéritif idéal pour ce qui nous attend.

La saison 3 trouve les heureux jeunes mariés Harley et Ivy en train de lancer leur nouvelle vie ensemble sur un "Eat Bang Kill!" tournée, après avoir détourné l'avion invisible de Wonder Woman et s'être lancé dans des hijinks internationaux, notamment l'enlèvement d'une reine Elizabeth déconcertée. Harley, en cherchant un terrain d'entente avec Ivy, l'encourage à poursuivre un plan directeur ambitieux qui la force à jouer un rôle de leadership inconfortable au sein du gang.

Nous vérifions également le commissaire Gordon (Christopher Meloni) frustré et largement inefficace alors qu'il lance sa campagne à la mairie après avoir été méprisé en recevant une clé de la ville pour ses efforts pour libérer Gotham lors des événements de la saison 2, et sur Clayface (Alan Tudyk) poursuit sa carrière théâtrale frustrée en auditionnant pour un rôle dans le nouveau film de James Gunn (exprimé par… James Gunn !).

Dick Grayson, alias Nightwing (exprimé par Harvey Guillén, "Guillermo" de Ce que nous faisons dans l'ombre) se présente pour apporter sa propre marque de drame et d'insécurité à la famille Batman. Et bien sûr, Two-Face (Andy Daly) sème le trouble en travaillant des deux côtés de la campagne à la mairie de Gordon.

Tout cela pourrait facilement être un gâchis entre de mauvaises mains. Ou, plus précisément, un désordre chaud impossible à regarder. Ce qui garde Harley Quinn sur les rails est l'écriture intelligente et la générosité fondamentale de l'esprit. Ces personnages sont profondément foirés, mais aussi surhumains, et aussi très drôles. Les aspects torrides sont liés à l'acceptation et à la positivité sexuelle qui ne semblent pas être pharisaïques. L'écran est plein de satires tranchantes de super-héros en ce moment, de Les garçons à Invincible. Harley Quinn exploite ce même filon mais repart avec quelque chose de brillant et d'amusant, tant que les téléspectateurs ne craignent pas les portions gratuites de violence de bande dessinée exagérée.

Autrement dit, la saison 3 de Harley Quinn plonge tête baissée dans la même combinaison de satire de super-héros, de métacommentaire sur le fandom, de relations amoureuses désordonnées réalistes, de rythme effréné et de sexe direct, de violence et de gore qui ont donné à la série son jus. Peu importe qu'il se soit presque écrit dans un cul-de-sac. Comme son protagoniste émeute, les écrivains ont juste ramassé un maillet et ont commencé à briser jusqu'à ce qu'ils trouvent une route ouverte.

Source : https://www.forbes.com/sites/robsalkowitz/2022/07/29/harley-quinn-season-3-is-more-of-the-same-sexy-violent-mayhem-and-thats- ça va/