Le Congrès devrait mettre fin aux allégements fiscaux pour les cadeaux aux organisations à but non lucratif avec des agendas politiques

Ce mois-ci, Le New York Times a rapporté cet homme d'affaires californien Yvon Chouinard, le fondateur de Patagonia, a versé 98 % de son entreprise de 3 milliards de dollars, en franchise d'impôt, au Holdfast Collective, une organisation exonérée d'impôt créée pour lutter contre le changement climatique. M. Chouinard a cédé l'intérêt restant à une fiducie familiale, qui gérera l'entreprise à perpétuité. Le mois dernier, le Horaires rapporté que l'homme d'affaires de Chicago, Barre Seid, a versé la totalité de son entreprise de 1.6 milliard de dollars, en franchise d'impôt, au Marble Freedom Trust, une organisation exonérée d'impôt qui remettra en question le changement climatique et défendra d'autres causes conservatrices.

Les démocrates et les républicains sont devenus plus agressifs avec les lois fiscales et de financement des campagnes depuis le 2010 de la Cour suprême des États-Unis Citoyen Uni décision. Mais ces dons de plusieurs milliards de dollars se démarquent et révèlent les failles fiscales du système. Heureusement, le Congrès dispose de moyens simples pour résoudre le problème.

Bien que les dons de M. Chouinard et de M. Seid favorisent des agendas politiques opposés, ils bénéficient des mêmes règles fiscales. Ils ont tous deux fondé leur entreprise il y a plusieurs décennies, et leur base dans leur stock était probablement proche de zéro. S'ils avaient vendu leurs actions au lieu de transférer la propriété à une organisation à but non lucratif, ils auraient dû des centaines de millions d'impôts fédéraux sur les gains en capital (à un taux de 23.8 %), laissant moins à donner.

S'ils avaient donné leurs actions à quelqu'un d'autre qu'une organisation exonérée d'impôt, ils auraient payé une taxe de donation de 40 % sur la valeur de l'action. De même, s'ils avaient détenu leurs actions jusqu'à leur mort, leur succession serait redevable d'un impôt sur les successions de 40 % sur la valeur des actions. Dans les deux cas, ils auraient moins à donner.

Mais M. Chouinard et M. Seid n'ont payé aucun impôt sur le revenu, sur les dons ou sur les successions lorsqu'ils ont donné leurs actions aux organisations à but non lucratif, qui sont des organisations de « prévoyance sociale » qui sont exonérées d'impôt en vertu de l'article 501(c)(4) du Code. (ces organismes ne paient pas d'impôt sur les gains en capital, les dividendes ou autres revenus de placement). Le Collectif Holdfast conservera les actions de M. Chouinard et pourra consacrer les dividendes à son programme politique (projeté à 100 millions de dollars par an). Le Marble Freedom Trust a vendu les actions de M. Seid et peut consacrer le produit de la vente à son programme politique.

En conséquence, ces organisations peuvent utiliser leurs ressources pour des activités politiques, presque sans restriction. Ils peuvent, par exemple, faire des dépenses illimitées pour le lobbying, les initiatives électorales et des activités similaires et consacrer près de la moitié de leurs dépenses aux campagnes politiques. Et ils n'ont pas besoin de divulguer les noms de leurs donateurs. Ils ne peut pas contribuer directement aux candidats fédéraux, mais pourrait créer un comité d'action politique pour contourner ces restrictions.

M. Chouinard et M. Seid auraient également pu éviter les dons et les impôts sur le revenu en donnant leurs actions à un organisme de bienfaisance 501(c)(3). Mais les activités politiques de ces organisations sont strictement circonscrites. S'ils avaient donné leurs actions à une organisation politique exonérée en vertu de l'article 501 (c) (27), ils auraient dû payer l'impôt sur les gains en capital sur l'appréciation de ses actions, bien que ce don soit toujours exonéré de l'impôt fédéral sur les donations. .

Mais grâce à une planification fiscale intelligente, M. Chouinard et M. Seid ont obtenu le meilleur des deux mondes : aucun impôt et pratiquement aucune limite sur les activités politiques des OSBL. En effet, la loi fiscale les a aidés à maximiser leur don politique.

Il existe deux solutions simples à ce problème. Le Congrès pourrait étendre aux organismes de protection sociale la règle fiscale spéciale qui traite un don de biens appréciés à des organisations politiques comme une vente et soumis à l'impôt sur les plus-values ​​(à 23.8 %).

Alternativement, le Congrès pourrait imposer des droits de donation sur les biens donnés à la protection sociale ou aux organisations politiques. Avant 2015, dons aux organismes d'aide sociale étaient soumis à l'impôt sur les donations, mais les contributions aux organisations politiques étaient explicitement exonérées. En 2015, le Congrès a égalisé les règles du jeu en exemptant les dons aux deux formes d'organisation. Mais, mieux encore, le Congrès pourrait maintenant maintenir l'égalité des chances en appliquant la taxe sur les donations aux deux types d'organisations (à 40 %).

Il n'y a aucune raison pour que les contribuables subventionnent des dons à des organisations explicitement politiques. Et le Congrès peut facilement limiter les avantages fiscaux fédéraux pour ces cadeaux.

Source : https://www.forbes.com/sites/stevenrosenthal/2022/09/18/congress-should-end-tax-breaks-for-gifts-to-non-profits-with-political-agendas/