La France exige des licences pour les entreprises de cryptographie non enregistrées -

Rejoignez notre Telegram chaîne pour rester à jour sur la couverture de l'actualité

L'Autorité des marchés financiers (AMF) en France a exigé que toutes les sociétés de cryptographie non enregistrées obtiennent des licences.

Cette décision intervient alors que l'autorité financière se joint à la banque centrale et au sénat du pays pour anticiper les nouvelles lois de l'Union européenne (UE). Pour ce faire, ils obligent les entreprises liées à la crypto-monnaie à obtenir une licence pour qu'elles continuent à opérer en France.

Dans un communiqué du lundi 9 janvier, la présidente de l'AMF, Marie-Anne Barbat Layani, s'est prononcée en faveur d'une Agenda 2022 proposé par le Sénat français, où les législateurs demandaient aux sociétés de crypto-monnaie de s'assurer que les régulateurs reconnaissent et approuvent leurs transactions alors qu'ils anticipent la nouvelle réglementation sur les marchés des crypto-actifs (MiCA) par l'UE à compter du 1er octobre 2023.

S'exprimant lors d'un événement, Barbat-Layani a déclaré que l'AMF s'était jointe au parlement pour accélérer la transition vers une structure où toutes les entreprises de cryptographie considèrent l'octroi de licences comme une obligation.

L'AMF, comme le Parlement, appelle à une transition accélérée vers un régime de licences obligatoires pour les fournisseurs de services de cryptographie non enregistrés.

Enregistrement AMF

L'enregistrement auprès de l'AMF est un processus simple mais approfondi qui consiste pour l'autorité à effectuer des contrôles sur les sociétés concernées, leur gouvernance et les normes de conformité à la réglementation anti-blanchiment (AML).

Notamment, plusieurs sociétés de renom se sont déjà inscrites auprès de l'Autorité des marchés financiers française, dont Binance, la plus grande bourse de cryptographie par capitalisation boursière. Jusqu'à présent, aucun fournisseur n'a obtenu de licence. Néanmoins, il s'agit d'une procédure volontaire établie par la loi française.

Basé sur un article publié pour le journal Le Figaro, le sous-gouverneur de la Banque centrale de France, Denis Beau, a déclaré qu'il serait «souhaitable» d'avoir une licence obligatoire dans le pays avant la loi MiCA de l'Union européenne. 

Le titre de l'article est "Le monde des crypto actifs : l'épreuve de vérité", qui est le français pour"Le monde des crypto-actifs : le test de vérité. »

Dans son paragraphe d'ouverture, l'article présente une rhétorique critique, en disant :

L'année 2022 restera-t-elle dans l'histoire comme celle qui a marqué 'le début de la fin des crypto-actifs et de la finance décentralisée (dite DEFI) ?

Ces déclarations interviennent alors que les responsables français réfléchissent aux crises qui ont frappé le secteur de la cryptographie ces dernières années, à commencer par l'effondrement de l'écosystème stablecoin Terra-Luna en mai et l'implosion de l'échange de crypto FTX en novembre 2022. Selon l'article , alors que ces secousses violentes n'ont probablement pas encore produit leurs pleins effets en chaîne, elles sont déjà riches d'enseignements, ajoutant que :

Un enseignement important porte sur les principes généraux d'organisation et de moyens, en matière de gouvernance, de contrôle interne et de protection des avoirs des clients, de séparation des activités et de prévention des conflits d'intérêts avec les entités affiliées, de comptabilité, de transparence… qui s'appliquent à la finance traditionnelle. acteurs, compte tenu des risques inhérents aux activités financières.

Jusqu'à présent, cependant, l'application de ces principes a été très limitée, selon l'article, leur contenu ressortant comme étant peu exigeant et inégal de compétence pour les acteurs du monde des actifs cryptographiques car il n'était pas nécessaire d'en freiner outre mesure la propagation. des innovations qu'ils portent.

L'Europe va définir un nouveau cadre réglementaire

L'Europe a été pionnière dans la mise en place d'un nouveau cadre réglementaire, pour assurer un juste équilibre entre les objectifs de protection des clients et de maintien de la stabilité financière d'une part, et les réalités opérationnelles d'autre part.

La nouvelle structure vise également à permettre à tous les concurrents du marché de la cryptographie d'opérer sur un pied d'égalité, sans subir les conséquences néfastes des acteurs "Rogues" comme cela a été le cas jusqu'à présent. Il facilitera et accélérera l'adaptation des acteurs, installés ou implantés en France, à un environnement réglementaire qui leur permettra d'évoluer dans un cadre de confiance pour tous sur la voie de l'innovation.

L'article de Beau semble confirmer les informations sur le gouverneur François Villeroy de Galhau aurait poussé au changement.

Le gouvernement français s'oppose aux modifications réglementaires

Les amendements juridiques du Sénat exigeant que toutes les entreprises de cryptographie non enregistrées opérant en France demandent une licence se sont heurtées à l'opposition du gouvernement français. En conséquence, le contre-argument de l'administration est prévu pour discussion le 17 janvier 2023, lors d'une audition en commission en présence du Comité des finances de l'Assemblée nationale.

Il convient de noter que la MiCA (réglementation des marchés des actifs cryptographiques) de l'UE devrait entrer en vigueur au premier trimestre de 1 et en vigueur à la fin du premier trimestre de 2023.

Nouvelles connexes:

FightOut (FGHT) - Nouveau projet Move to Earn

Jeton FightOut
  • CertiK audité et CoinSniper KYC vérifié
  • Prévente de stade précoce en direct maintenant
  • Gagnez de la crypto gratuite et atteignez vos objectifs de remise en forme
  • Projet LBank Labs
  • En partenariat avec Transak, Block Media
  • Récompenses et bonus de jalonnement

Jeton FightOut


Rejoignez notre Telegram chaîne pour rester à jour sur la couverture de l'actualité

Source : https://insidebitcoins.com/news/france-demands-licenses-for-non-registered-crypto-firms